By Amine KOUBBI coach mental, Coach yoga et aventurier.
La génération z est confrontée à un dysfonctionnement fonctionnel très profond et difficilement remédiable. Il est qualifié comme génération Z les personnes nées entre 1997 et 2010. Elle succède à la génération Y et précède la génération Alpha. Depuis leur enfance en leur a appris à faire du gribouillage et à être libre dans leur choix. S'exprimer et affirmer leurs choix sont quelques règles que la quasi totalité des parents Y ont cherché à appliquer pour maintenir la stabilité psychologique de leurs enfants. Cette approche à un rôle considérable dans l'éradication de la culture paternaliste autoritaire en favorisant la communication, aussi bien avec les enfants qu' entre les membres de la famille. Toutefois, le procédé éducatif a totalement déviée de son cours normal. La distorsion est présente à tous les niveaux notamment dans:
Dès le projet de mariage le couple portent des idées excentriques très éloignées de la réalité du contexte marocain. Le projet de famille est adossé sur une perception certes moderne mais d'une culture très différente cultivée, inconsciemment, des médias et des réseaux sociaux en particulier. Ils sont victimes d'une interprétation superficielle du monde extérieur. Le couple de la génération z mise sur ses rêves auxquels il croit farouchement, mais n'assument pas leur choix. Malheureusement, de nombreux couples ont plaqué contre le mur les principes fondamentaux de la famille marocaine qui, généralement, facilitent l'intégration et l'adaptation aux aléas environnementaux. Le couple de la génération Z ne croit plus à un démarrage à zéro car les conditions de fondement d'une famille, pour eux, sont tributaires de la possession d'un statut social, d'un appartement et d'une voiture.
Le salarié de la génération z ne se trompe pas parce que, tout simplement, ne prend pas de risque. Il n'est pas prêt à mettre la main dans la pâte tant qu'en ne lui a pas demandé et voir impossible s'il ne lui présente pas un intérêt. Par ailleurs, il n'est pas doué dans l'exécution car il doit tout savoir et comprendre sinon il sera démotivé. Dans sa tête, il est fait pour un meilleur poste et mérite autant de salaire que ses prédécesseurs. Il est ambitieux pour les projets et croit pouvoir devenir millionnaire uniquement par la loi d'attraction. Généralement, ces jeunes générations, pensent qu'ils n'ont rien à faire avec la culture et l'art car ils sont tellement persuadés que la technologie leur permet d'apprendre mieux et plus vite. Ils disposent, suffisamment, de connaissances et partout mais de faire ce savoir leur manque énormément à cause de l'écart qui subsiste entre leurs connaissances et le besoin du marché.
Les "zediens" comprennent parfaitement ce qu'on leur demande mais l'interprètent différemment. Le manque de vision dans leur avenir et le passé assez compliqué des prédécesseurs (génération Y) l'ont fait croire qu'il ne faut pas faire confiance qu'aux influenceurs et à leurs propres recherches. Ils sont plus pacifiques que leurs prédécesseurs et cherchent à tout prix d'éviter les confrontations. Pour Cela, ils vivent sous tension et s'expriment derrière leurs écrans. Les sources de tension sont dues à la sous-estimation de soi-même et après avoir surdimensionner les attentes des autres.
Tandis que les Y sont des rebelles, hors système qui se sont confrontés aux plus grandes dépressions économiques et sociales et ont vécu en majorité le chômage partiel et conjoncturelle voir structurel, la génération z ne les considère pas comme modèle de réussite. Les Y sont invisibles dans les écrans et rarement présent dans la scène politique parce que les papis boomers occupent toujours l'espace médiatique et continuent de marginaliser leurs rivaux qui les considèrent toujours comme des hors valeurs. Ainsi, les Z préfèrent l'écart culturel entre eux et les baby boomers car, ils sont moins surveillés dans leur monde virtuel et bénéficient en plus d'une affection des grands parents qui l'ont transposés à leurs progénitures.