Tout peut partir en fumer en un clin d’œil à cause de tout vouloir contrôler. On se fait griller par notre mental trop ambitieux si on ne fait pas attention à nos objectifs surdimensionnés. La communication excessive sur des termes ou des expressions ou des disciplines par des personnes non compétentes nous laisse croire que l'effet est éphémère de la pensée positive et de toutes les pratiques voisines.
La vie telle que nous la regardons nous montrent des horizons atteignables mais ne divulgue ni le temps ni les moyens nécessaires. L’estimation des moyens et des délais pour aboutir à nos fins est tout l’objet de la réflexion humaine. La limite des moyens n’est pas le réel obstacle dans l’achèvement des objectifs et la réalisation des ambitions mais déterminer le combien et le quand qui représente le vrai défi que nul ne dispose les outils précis et fiables pour les définir.
La pensée positive est un risque majeur dans la déception. Cette expression tant entendue dans le langage du développement personnel comme catalyseur de motivation. Cependant, dans la pensée elle-même n’est pas le but mais l’attitude qui vient avec. Exemple : dans un milieu où le risque d’être agressé assez élevé certains d'entre nous préfère mettre en garde leur proche avec beaucoup d’émotions négatives contenant la peur, la colère ou la tristesse pour exprimer efficacement le risque que peuvent encourir leurs chers. Ces messages à caractère restrictif et dissuasif sont utilisés souvent quand le risque est élevé pour créer chez l’interlocuteur un état d’alerte et d’action contre ce risque. Toutefois, cette communication négative constructive s’avère inefficace pour maintenir la bonne attitude à moyen et long terme. Exemple : les gestes barrières largement diffusés par les médias comme moyen pour se protéger et freiner la pandémie sont de moins en moins respectés à cause de leur intention dissuasive sur notre mental : les gestes inhabituels qui ont été associés à l’autorité, la crise sanitaire et économique ont créé une volonté inconsciente de défier la peur créée initialement par les politiciens et les médias qui ont traumatisé l’humanité. Cet exemple montre que les gens ont opté pour la soumission par une attitude responsive à l'inconnue et la peur. Ainsi, les gens ont commencé à créer leurs propres visions des choses en ayant des idées positives généralement très éloignées de la logique et de l’esprit scientifique "positivisme". La spiritualité prend de l’ampleur comme s'il y a un besoin de s’auto-hypnotiser ; une volonté de se déconnecter de la réalité et de se laisser faire « lâcher prise ». Malheureusement, cette pensée positive ne crée pas, forcément, la bonne action. La personne à ce stage risque de devenir victime de la négligence des règles de sécurité et en essayant de tout laisser au destin.
L’inaction dans l’action ne signifie pas que nous allons rester les bras croisés sans rien faire. Le non agir peut se manifester dans le mouvement aussi bien que dans l’immobilité. La quiétude intérieure de celui qui agit est telle que l’action se fait d’elle-même. C’est une activité sans effort, sans manifestation volontaire, sans « je » ou « moi » pour revendiquer un résultat. Pourtant tout est accompli parfaitement.
L’image d’un mouvement sans effort se produit parfois dans la danse et les sports de haut niveau dont le spectacle de ces moments privilégiés nous coupe le souffle. Ce phénomène peut se produire dans toutes les activités humaines.
La médiation est synonyme de la pratique du non agir. Nous ne pratiquons pas pour rendre les choses parfaites ou pour les faire parfaitement Jon Kabat Zinn estime que les choses sont déjà parfaites. Cela correspond à l’idée de vivre le moment présent dans sa plénitude, dans sa pureté, sans rien y ajouter, lui laissant ainsi la possibilité de faire naître le moment suivant. C’est le flux incessant du temps renouvelé dans le courant de la pleine conscience. Jon Kabat Zin.
le coch à votre service pour pratiquer le non agir: exprimez vous dans les commentaires je vous répond.